Galerie Richard

Kiyoshi NAKAGAMI - Peintures 2018 - 2021

Œuvres exposées

Communiqué de presse

Galerie Richard, Paris présente onze peintures de Kiyoshi Nakagami sur son exposition personnelle intitulée « Peintures 2018 -2021 » du 8 au 30 octobre 2021. Galerie Richard représente l’artiste depuis 2003. Kiyoshi Nakagami est un des artistes des plus respectés au Japon. Ses peintures de 2018  avec des contrastes profonds et des zones sombres par l’apport de l’encre de Chine se juxtaposent aux nouvelles œuvres récentes qui marquent un retour à la couleur et à une plus grande luminosité d’ensemble. 

“En tant que peintre, il n’y a rien de plus difficile que de représenter la lumière en peinture. Ceux qui y arrivent sont les plus grands peintres, les plus grands artistes ».  Kiyoshi Nakagami 

 Il n’est pas impressionné par ses confrères à l’exception de James Turrell qu’il assiste lors de ses installations au Japon. Le public est invité à contempler la disposition et le dégradé de la densité de la lumière dans le tableau. Cette densité varie d’une oeuvre à l’autre ainsi que sa dispersion dans l’espace sombre. La lumière se répand à travers une série de dégradés parfaits somptueux. Avant d’atteindre le point de focalisation de la lumière, celle-ci doit traverser une matière vaporeuse indéterminée. La capacité de l’artiste à reproduire la beauté de la diffusion de la lumière dans une peinture n’a pas d’équivalent.  

Sa première exposition à New York a fait l’objet d’un texte du grand historien d’art Donald Kuspit publié dans Artforum en décembre 2012: «En conséquence Nakagami «peint» en déposant sa couche d’acrylique sur la toile, la déplaçant, et permettant à la gravité de bouger le pigment qu’il a enrichi de mica. Il en résulte des oeuvres remplies d’ondulations  qui évoquent des cascades de lumière exemptes de traces de pinceau. Cette absence de gestualité suggère aussi les oeuvres de Neumann, rappelant les moyens par lesquels il a essayé de ne pas encombrer l’expérience de la couleur pure. De la même façon, pour Nakagami l’enlèvement de la trace de la main du créateur de l’oeuvre est un moyen de faciliter une contemplation méditative (1). 

Parce qu’il considère que l’Homme ne maitrise pas la nature il laisse des processus naturels se développer dans des peintures. « Nakagami ne reproduit pas la lumière du monde naturel. La lumière dans ses peintures existe seulement en peinture. La conscience de l’artiste du temps dans le moment concentré durant lequel la lumière se manifeste est très prôchement associé avec la surprise de rencontrer par inadvertance quelque chose d’éphémère et de sublime» (2).  

Nakagami est né à Shizuoka en 1949. Ses oeuvres sont dans les collections du Musée National d’Art Moderne à Tokyo, du Musée d’Art Moderne d’Osaka, du Musée d’Art Moderne de Yokohama, du Musée d’Art Moderne de Kamakura & Hayama, La Galerie de la Préfecture de Kanagawa…Les critiques Donald Kuspit, Daniel Gauss, C.B. Liddell, Taney Roniger, Jonathan Goodman, Robert C. Morgan ont écrit sur ses expositions. 

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