Galerie Richard

Kiyoshi NAKAGAMI -

Communiqué de presse

Du 8 janvier au 26 février 2011, la Galerie Jean-Luc & Takako Richard est heureuse de présenter l’artiste Japonais Kiyoshi Nakagami.

Un artiste Nihonga

Ce peintre japonais né à Kanagawa en 1949, a été présenté en 2006 dans une exposition collective intitulée « Nihonga Painting, Six Provocative Artists » au Musée d’Art de Yokohama. « Nihonga Painting » signifie peinture japonaise (Nihon voulant dire Japon) en opposition à l’art occidental (Western Painting). Alors que Takashi Murakami confie ne pas être considéré au Japon comme un artiste Nihonga, Kiyoshi Nakagami a atteint cette reconnaissance par l’authenticité de son art et son enracinement dans la culture de son pays. Au musée d’Art de Yokohama, Kiyoshi Nakagami avait choisi d’associer dans son exposition une peinture sur soie de l’artiste Taikan Yokoyama issue de la collection permanente et datant de 1912. Vivant exclusivement au Japon, peu enclin aux voyages, Kiyoshi Nakagami est un peintre solitaire qui force le respect.

Une technique novatrice et secrète

Il a développé une technique qu’il est le seul à maîtriser. La préparation mentale préalable à la réalisation de l’œuvre est une étape majeure de son processus créatif. Cette capacité de reproduire si magistralement les effets de diffusion de la lumière en peinture n’a pas d’équivalent. Ces peintures parfaitement maîtrisées sont réalisées sans pinceaux. « Kiyoshi n’aime pas du tout communiquer sur la toile les mouvements du corps du peintre et par ce biais transmettre la passion fiévreuse ou la crudité – par exemple celle des expressionnistes… Au lieu de quoi il s’efforce d’observer constamment son tableau « nouveau né » ; il réfléchit et facilite en quelque sorte sa naissance ». Nakagami n’imite pas la nature, il reproduit sur la toile des phénomènes naturels de création identiques à ceux de la nature. Il ne reproduit pas des nuages, il les crée physiquement parlant.

La Lumière au centre du tableau 

Ses peintures sont à l’opposé du concept de peinture « superflat ». Il n’y a rien de plus tridimensionnel qu’une peinture qui représente la lumière, unique sujet de son œuvre. Cette lumière dorée apparaît sous forme d’un faisceau ou sous la forme diluée de lignes vibratoires qui se répandent sur la surface sombre de la peinture.

La peinture de Kiyoshi Nakagami absorbe le regard dans un espace méditatif. Cette disponibilité à la contemplation est facilitée par l’absence de toute matière de peinture sur la toile susceptible d’arrêter frontalement le regard. Le regard rentre dans un espace d’une profondeur de champ infinie. Cet effet est tout aussi fort face à une peinture de petit format que face à un diptyque de grande taille. Si le thème de la genèse s’impose au plus grand nombre, l’artiste laisse le regardeur dans la liberté de son imagination. Sa préoccupation réside dans sa capacité en tant que peintre à reproduire la lumière et ses phénomènes. C’est pour lui la tâche la plus difficile, celle que relève selon lui les plus grands peintres.

« On aperçoit une ligne fine mais lumineuse. D’où sort ce rayon de lumière ? Du ciel ? Ou d’une source intérieure cachée ? La lumière luit, mais son origine est ambiguë ».Toshio Yamanashi

Un parcours international

Ses œuvres sont dans la collection du Musée National d’Art Moderne de Tokyo et il a eu une exposition personnelle en 2008 au Musée d’art de Kanagawa. Il est défendu par la hino Gallery à Tokyo depuis 1989 et par la Galerie Jean-Luc & Takako Richard depuis 2003.

Kiyoshi Nakagami est exposé simultanément avec un autre peintre de la Lumière, l’artiste Français Hervé Heuzé du 8 janvier au 26 février à la Galerie Jean-Luc + Takako Richard.

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