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Antón LAMAZARES, NICOLAI -
Communiqué de presse
La Galerie Richard est heureuse de présenter, pour la première fois aux Etats-Unis, les œuvres d’Antón Lamazares et Nicolai du 3 septembre au 30 septembre 2017.
Antón Lamazares est né en 1954 à Maceira, dans le village de Lalín à Pontevedra, en Espagne. Là, il a étudié au couvent franciscain de San Antonio de Herbón, une expérience qui a laissé une impression indélébile sur le processus mystique et poétique de son travail. Autodidacte, l’artiste espagnol a créé un univers autonome qui évolue de l’expressionnisme et de l’abstraction à l’essentialisme de sa dernière série, où il y a toujours un dialogue d’âme et de mémoire, de sensualité et de spiritualité, et de rêves et de poésie
Nicolai, qui travaille sous le mononyme dérivé de son nom de famille, est né à Reykjavik, en Islande, en 1964, où ses styles artistiques ont été formés dans l’atelier du peintre Oddur Stenthórsson. Les œuvres de Nicolai sont tout aussi conceptuelles et mystiques, aussi bien que poétiques et provocatrices dans sa recherche de représenter l’intimité de la nature humaine. Peut-être le plus profond est la capacité de Nicolai à exceller dans la capture de la lumière obscure, lui permettant de transition transparente entre ce qu’il veut montrer et ce qu’il souhaite simplement suggérer. Actuellement, Nicolai vit et travaille entre Pékin, Paris, Madrid et Reykjavik.
Alfabeto Delfín de Lamazares se compose de vingt-sept lettres, un langage crypté qui joue avec le nom de son père – Delfin – et avec l’idée que la fin contient le germe d’un nouveau commencement. Ils composent divers poèmes et messages sur fond monochrome en carton grand format. Lamazares crée ces symboles comme un langage obscur et mystique, dont le décodage éventuel ne corrompt pas le mystère qu’ils portent. Il remonte dans le temps au sens primordial du poétique ; il est inventif, mais rappelle l’origine même du langage. Lamazares non seulement crée son propre vocabulaire, mais le fend sur un humble carton, le transformant ainsi en une écriture ailée : un pictogramme. Lamazares s’inscrit dans une imaginaire celtique, évoquant des images aussi fertiles que ses attachantes demeures galiciennes, créditées par Rosalía de Castro, Castro Viejo et le grand Alvaro Cunqueiro. Contrairement à eux, Lamazares laisse un espace pour le souvenir d’une intimité cordiale, qui transforme les cris en murmures de la plaidoirie franciscaine, cette humble prière pour la nature qui transcende nos superbes illusions de grandeur. La peinture est un acte de dévoilement, créant un espace vide où les paroles du cœur sont à nouveau entendues dans le monde. C’est ce que nous voyons dans ces tableaux, une prière.