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Christophe AVELLA-BAGUR - Floating Souls
Communiqué de presse
Galerie Richard New York est heureuse de présenter les œuvres de Christophe Avella-Bagur pour la première fois aux Etats-Unis. La galerie exposera des peintures récentes de la série Floating Souls du 31 mai au 21 juillet 2012.
Dans un espace blanc immaculé, Avella-Bagur nous présente des archétypes de corps masculins et féminins qui se distinguent par la présence d’un second portrait aux couleurs chairs qui cherche à se positionner dans/sur le relief du mannequin. Les deux portraits ne coïncident jamais et l’artiste dans chaque tableau invente chaque fois de nouvelles juxtapositions. Il peint une peinture lisse et « propre » conforme au modèle de la standardisation de la production manufacturée. La peinture convulse les visages jusqu’à la difformité inquiétante et grotesque d’un El Greco ou d’un Goya.
Avella-Bagur a commencé sa série Floating Soul en 2005 avec des portraits de format moyen. Dans ces peintures les humanoïdes ont les yeux fermés de sorte que le sujet semble être la prise de possession du corps par “l’âme flottante”. Dans les œuvres récentes le corps idéalisé a les yeux ouverts, les deux visages étant en état de tension et de confrontation, ce qui se traduit par une plus grande complexité visuelle.
L’exposition comprend six grands portraits dont un autoportrait, trois petites peintures de portraits d’enfants, une peinture d’une femme allaitant son bébé, une peinture d’une femme enceinte et d’un vieillard et deux grands dessins au fusain.
Christophe Avella-Bagur donne à voir une interprétation résolument contemporaine de la peinture qui tout en s’inscrivant dans une histoire de la représentation élabore une vision nouvelle de l’identité humaine configurée par l’univers virtuel.
Autant être direct, je ne fais pas de science-fiction, je ne représente pas des robots. Je peins en pensant à la longue lignée d’artistes qui m’ont précédés et avec lesquels je vis au quotidien comme avec des amis avec qui j’entretiendrais des relations spirituelles, mystiques. Je peins l’humain car il n’y a aucun autre sujet valable que celui de notre condition.
Je ne peins pas une fantasmagorie dont je serai le seul à détenir le sens, non. Mes œuvres exposent notre confrontation actuelle entre la standardisation de l’être, de la pensée, du mode de vie avec un humain disposant encore de son libre-arbitre, de son unicité, de ses défauts mais surtout de sa singularité. Mes œuvres coalescent deux univers: un univers où l’Homme serait un produit sans âme, sortant d’une chaîne de production de grande série, interchangeable et donc sans valeur, sans morale et un second univers où la singularité de l’Etre serait ouverte aux possibles avec ses maladresses, ses tâtonnements, mais avec sa liberté d’agir et de choisir son destin.
Voilà pourquoi mes œuvres exposent deux visages en lutte pour la suprématie, car le combat est âpre et personne n’est encore vainqueur. – Christophe Avella-Bagur
Né à Avignon, en 1968, les peintures d’Avella-Bagur on été exposées dans de nombreux musées et centres d’art en France ainsi que dans des foires d’art européennes et asiatiques. Il est représenté par Galerie Richard depuis 1992.