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Koen DELAERE, Carl FUDGE, Dennis HOLLINGSWORTH, KIM Young-Hun, Jamie MARTINEZ, Noriko MIZOKAWA, Joseph NECHVATAL - Color Matters
Communiqué de presse
L’exposition intitulée « Color Matters » à la Galerie Richard du 26 octobre au 17 novembre réunit sept peintres : Koen Delaere, Carl Fudge, Dennis Hollingsworth, Kim Young-Hun, Jamie Martinez, Noriko Mizokawa et Joseph Nechvatal. Le titre est inspiré de l’émission d’été « Position Matters », organisée par Saul Ostrow à la Galerie Richard. « La couleur compte » poursuit l’enquête sur les principaux éléments qui définissent une œuvre d’art. Les deux expositions soulignent la diversité des choix artistiques et la singularité de chaque artiste.
A l’entrée de la galerie il y a un dialogue entre les peintures de Kim Young-Hun et celles de Dennis Hollingsworth. Ces deux peintres ont des attitudes diamétralement opposées sur la troisième dimension physique d’une peinture. Les peintures de Kim Young-Hun combinent une technique de peinture traditionnelle coréenne appelée Hyukpil, qui utilise un pinceau à encre de cuir avec un langage de peinture post-abstrait contemporain. Les rayures sont faites principalement par un coup de pinceau continu à travers la toile, avec les couleurs de l’huile qui fondent ensemble et qui coulent comme de l’encre. En n’ayant qu’une seule couche de peinture, l’artiste garde la trace de ses coups de pinceau tremblants tout en ayant la profondeur superficielle brillante d’un écran. A l’opposé, les peintures de Dennis Hollingsworth sont également très distinctives car il sculpte directement la peinture à l’huile sur la toile, ou sur un autre support avant de la placer sur la toile. Les deux artistes sont nés entre la génération analogique et la génération numérique. Ils utilisent tous les deux les deux jeux de couleurs de l’analogique et du monde numérique. Sur un fond blanc, le rose et le vert saturés sont délibérément une signature visuelle colorée des peintures numériques de Kim.La palette de couleurs de Dennis Hollingsworth est déjà un peu plus classique puisqu’il travaille directement sur la toile de coton. Il excelle dans les combinaisons de vert foncé et violettes, une touche de blanc et coloré vibrant et saturé de jaunes. Il combine des couleurs brillantes et mates dans ses peintures.
Le second espace de la galerie accueille un dialogue étroit entre les nouvelles sérigraphies numériques de Carl Fudge et les peintures numériques de Jamie Martinez. C’est une confrontation fascinante entre la place et le triangle.
Dans le cadre de l’exposition historique de Post Digital Painting au Cranbrook Museum en 2002-3, Carl Fudge, depuis ses débuts, a manipulé numériquement des images dans ses peintures. C’était une nécessité pour lui de réexaminer le sens d’une peinture numérique. Il a conclu qu’une image numérique est définie par des pixels. Récemment, il a présenté des peintures en noir faites avec du papier de verre de différentes nuances, des gravures sur bois noir et blanc et surtout des sérigraphies noires. Pour ce spectacle de groupe, il a apporté de nouvelles sérigraphies colorées. Certaines sérigraphies semblent similaires à première vue mais il est très intéressant de noter les différences liées aux formes et au rythme de la composition. Ainsi que les différences dues à une légère différence de la disposition des couleurs.
Born in Colombia and living in New York, Jamie Martinez is a digital painter who executes the concept of Triangulation throughout his work. Triangulation is the formation of or division into triangles. His paintings are only composed of triangles. At the opposite of the square and the circle, the triangle takes an infinite variety of shapes. It always gets at least one diagonal, which brings dynamism. The triangle also suggests a perspective. The triangle is associated with the theory of fractals. His paintings can be seen as an accumulation of precious or semi-precious stones with different shades of colors due to reflections and transparencies. Therefore, Jamie Martinez’s paintings are very complex. In his best works you can feel a sense of vertigo, which is the ultimate visual success of Baroque painting and architecture. As for color, the difference between the works of these two painters is the size of the range of colors. Carl Fudge uses a limited number of colors due to the print process, while Jamie Martinez takes advantage of the freedom of the paint technique.
The last room brings together three artists, Joseph Nechvatal, Noriko Mizokawa, and Koen Delaere. The room is perfectly balanced with four medium sized paintings by Joseph Nechvatal and by Noriko Mizokawa and three large paintings by Koen Delaere.
Joseph Nechvatal is a digital painter pioneer. His process of painting, where he implements a digital virus into an image of the body, has been described extensively in all his reviews and exhibition. The focus on his range of colors has never been the central point of his reviews. His signature range of colors is based on a light red and the colors associated such as: orange, pink, violet and brown. His palette relates to the colors of the human body, internal and external.
En visitant l’Europe, il a passé du temps en Italie et en Grèce où il a apprécié les couleurs délavées des peintures murales antiques. Avec ses couleurs délavées, il met en perspective l’importance d’un moment spécifique à l’examen d’un témoignage pendant une longue période de temps.
Les peintures de Delaere sont le résultat d’une interaction physique et énergétique avec le matériau : toile, épaisses couches de peinture, couleurs et textures. D’abord l’artiste fait la couche géométrique profonde de lignes de peinture translucides sur la toile blanche. Ces lignes créent un motif qui sert de sous-peinture. Ensuite, Delaere ajoute impulsivement des peintures à l’huile à l’œuvre, ce qui entraîne des flux de peinture dans toute la composition. Il expérimente avec ce processus avec un large éventail de combinaisons de couleurs. La combinaison de couleurs est différente à chaque fois, mais ils suivent la même procédure. Sa palette de couleurs va des couleurs pastel aux couleurs fluorescentes qui rend chaque travail très unique.
Noriko Mizokawa est une peintre japonaise qui a établi sa réputation au Japon et en France avec des peintures mélangeant l’abstraction gestuelle calligraphique avec une représentation figurative et insaisissable de nus féminins. Ces nouvelles œuvres intitulées « L’origine du monde » en référence au célèbre tableau d’Edouard Courbet présenté est pour la première fois dans le monde. Noriko Mizokawa dessine d’abord avec son doigt sur son téléphone portable. Cela explique la gamme de couleurs ainsi que la verticalité de leur format. Puis elle passe beaucoup de temps à les peindre soigneusement sur toile. La représentation est similaire : une grande forme ovale irrégulière, une longue forme arrondie contorsionnée avec toutes les couleurs arc-en-ciel est positionnée dans une grande variété de positions, et des points entourés de rouge, que l’artiste a ajouté afin d’ajouter de l’énergie. Si le sujet énigmatique est similaire, la différence est faite par la disposition des couleurs. Ses couleurs embrassent des couleurs vives à pastel et métalliques et chaque peinture a un arrangement unique inattendu et raffiné de couleurs.