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Peter ROGIERS -
Communiqué de presse
Galerie Richard a le plaisir de présenter la première exposition personnelle de Peter Rogiers à New York du 29 novembre au 2 février 2013. Peter Rogiers, né en 1967, est un artiste belge vivant près de Louvain. Les sculptures exposées témoignent de sa créativité exubérante qui s’épanouit avec son goût pour la prise de risques. Elles se caractérisent par un impact spatial impressionnant, un dynamisme inhérent obtenu par le biais d’antagonismes entre la légèreté et la lourdeur de la statuaire classique et par ses assemblages inattendus. Ses oeuvres sont enracinées dans l’histoire de l’art même si elles la défie avec irrévérence.
L’idée première est simplement de faire une bonne sculpture, je veux dire par là l’idée élémentaire de ce qu’une sculpture peut être: des formes, des lumières, un équilibre, la relation avec le socle, etc. C’est lorsque je choisis mon sujet, par exemple un palmier, un oiseau ou un personnage. Le sujet en soi n’a pas un intérêt majeur pour moi. J’improvise toujours et change d’idées durant le processus de fabrication de l’oeuvre. Je change les sculptures par instinct, je les laisse reposer, et puis j’y repense pour équilibrer la rationalité et l’intuition. Souvent je laisse des imperfections parce que je pense que l’on peut “tuer” une oeuvre en essayant de l’affiner trop.
– Peter Rogiers
Associant plusieurs matériaux – acier, aluminium, époxy, bois, polyester, résine acrylique – Peter Rogiers unifie ses sculptures par l’usage d’une seule couleur. Inspiré par Brancusi et Serra, les films de série B, les bandes dessinées, les contes de fées et le rock’n’roll, il combine la culture classique et la culture populaire pour rendre plus justement la perception de notre époque au travers de la sculpture contemporaine. Il n’utilise pas seulement des matériaux trouvés, il réutilise aussi des éléments de son propre travail et élargit ainsi son vocabulaire visuel. Les courbes dynamiques de ses sculptures s’apparentent à la sculpture baroque, en particulier la sculpture intitulée The Governess. Il manipule la pose classique d’un homme qui marche dans Strange Fruit en lui ajoutant des formes abstraites. L’interconnection de la sculpture avec son socle est toujours plaisante et inattendue. La sculpture intitulée Zilver Fruit ressemble à un jeune palmier. On peut voir de près ses feuilles coupantes comme des rasoirs qui distillent un sentiment inattendu de danger. Rogiers réussit ses sculptures grâce à sa prise de risques et à sa capacité à en garder le contrôle. Il expérience aussi les limites en conduisant ses motocycles sur les circuits du Championnat d’Europe.