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Jean CARZOU - Visions surréelles
Communiqué de presse
Galerie Richard Paris est heureuse d’annoncer la première exposition personnelle de Jean Carzou à la galerie du 9 mars au 13 avril 2013. Intitulée « Visions surréelles », l’exposition met en avant les aspects surréalistes et oniriques dans l’oeuvre de Jean Carzou et engage un dialogue imaginaire avec la rétrospective Salvador Dali présentée au Centre Georges Pompidou.
La galerie présente des peintures, des gouaches, des encres, des dessins aux crayons de couleur, des lithographies, des gravures et des sculptures sur l’intégralité de ses quatre salles d’exposition. Les 43 oeuvres exposées viennent directement de l’atelier de l’artiste dans leurs cadres d’origine. Les visiteurs découvrent que Jean Carzou était aussi un sculpteur. Les trois sculptures en fil de fer s’élèvent dans l’espace blanc de la galerie en possédant une présence à la fois imposante et légère. Elles révèlent encore plus ce qui constitue la spécificité de l’oeuvre de Carzou quel que soit le médium utilisé: la ligne noire fine.
Jean Carzou, né à Alep en Syrie en 1907 et décédé en 2000, s’est établi à Paris depuis 1924. Il a développé toute sa vie une double ligne artistique, une ligne réaliste naturaliste dont on connaît notamment les descriptions de voies ferrées et de structures industrielles, et un champ poétique et onirique qui est le sujet de cette exposition. Cette double ligne directrice à l’instar de Gerhard Richter a certainement nui à sa reconnaissance pour un public qui hier comme aujourd’hui préfère les artistes enfermés dans une œuvre de type signature. Cette singularité mérite certainement un regain d’intérêt contemporain pour son œuvre.
Jean Carzou probablement pour cette raison a toujours refusé de se laisser cataloguer dans un groupe ou une école particulière. Il ne se reconnaissait pas comme artiste surréaliste. Il n’empêche qu’il admirait et a été influencé par de nombreux artistes surréalistes tels que Paul Delvaux, Giorgio de Chirico, Salvador Dali, Hans Bellmer, Max Ernst… Pour autant c’est moins une peinture à clefs psychanalytique qu’une peinture onirique, une réverie plus proche du Grand Meaulnes d’Alain Fournier. Il a créé un archétype de jeune femme effilée, portant des vêtements légers, ballerines esseulées, dessinées et peintes avec une douce sensualité, dans la lignée d’Auguste Renoir.
Des artistes contemporains engagent une relecture actualisée de son oeuvre. A suivre…