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Thomas ZITZWITZ - Les étoiles quand l’aube peu à peu les efface
Communiqué de presse
Jean-Luc et Takako Richard présentent la deuxième exposition personnelle de Thomas Zitzwitz à Paris intitulée Les étoiles quand l’aube peu à peu les efface , titre tiré d’une citation d’un livre de Pascal Quignard « Les tablettes de buis d’Apronenia Avitia ».
Les nouvelles peintures de Thomas Zitzwitz témoignent de sa maitrise de l’art du pli en peinture, art baroque de l’illusion.
Réalisées avec un pistolet de projection, (un outil technique qui normalement est utilisé en industrie) il réalise des effets tridimensionnels de plis de rideaux d’une géométrie accentuée.
Il contrebalance cet ordonnancement sur certaines peintures par des écoulements, des dépôts de peinture liquide d’une grande diversité colorée qui se superposent et trouvent leur espace additionnel.
La référence au texte de Gilles Deleuze s’impose pour toute introduction à son travail :
« Tout se plie à sa manière, la corde et le bâton, mais aussi les couleurs qui se répartissent d’après la concavité et la convexité du rayon lumineux, et les sons, d’autant plus aigus que les parties tremblantes sont plus courtes et plus tendues. » Gilles Deleuze, Le Pli. Leibniz et le baroque, Paris 1988
L’exposition présente sa série d’aquarelles dans lesquelles les couleurs se répandent sur le papier par transparences et superpositions avec une grande liberté refletant la créativité et l’originalité de l’art abstrait contemporain.
Ses nouvelles peintures découlent de cette expérience tirée de la série des aquarelles. Maître de la peinture à l’aérographe, il continue de surprendre en multipliant les effets de profondeur et d’espace.
La rythmique crée par ces lignes verticales de plis suggère une analogie avec la musique, le pli suggérant ainsi le tempo de fond sur lequel se greffent en improvisation des volutes et tâches colorées.
Son travail est reconnu pour son esthétique unique et sa capacité à capturer l’essence de l’abstraction dans toutes ses formes.
Thomas Zitzwitz nous convie au spectacle d’une fête joyeuse ou l’ordre et le désorde dansent harmonieusement notamment via l’utilisation de couleurs vives et vibrantes, de lignes épurées et de formes géométriques complexes.¬
Né en 1964 à Sendelfingen, Thomas Zitzwitz vit à Cologne. Le 4 mars il participera à l’exposition « Totalement tragiquement tendrement » au Museum gegentandsfreier Kunst, Otterndorf. Il expose régulièrement à Paris, Berlin, Cologne, Luxembourg, Bonn, Delft, Dusseldorf, La Jolla (CA, USA).
Ses œuvres sont dans les collections AXA Kunstsammlung, Galerie des Stadt Sindelfingen, KfW Bank Bonn, Kunstsammlung LVM, Kolumba Museum Cologne, Museum Würth, Norddeutsche Landesbank, Sammlung Kienbaum, Schauwerk Sindelfingen, Volksfürsorge AMB Generali Hambourg…