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Lauren MARSOLIER - Dislocation
Communiqué de presse
Galerie Richard, New York, a le plaisir de présenter la 3e exposition personnelle de Lauren Marsolier intitulée Dislocation du 12 octobre au 20 novembre 2016. Situées quelque part entre fiction et réalité, ses images représentent des paysages mentaux affectés par un monde aux changements incessants. Elles présentent des non-lieux irréels et transitionnels où des actions humaines et des constructions sont enregistrées en antithèses étranges nature – artifice ou mieux encore nature artificielle – artifice naturel.
Dans un monde où les photographies sont prises et partagées en un instant, les images de Marsolier s’élaborent en plusieurs étapes et possibilités avant de trouver leur forme définitive. Créées à partir d’une multitude de photographies prises dans les lieux les plus divers, chaque composition est formée lentement, avec le temps, couche sur couche, au travers d’un processus d’essais et erreurs. Cette approche lui permet de représenter le monde photographiquement sans montrer un endroit spécifique, concentrant ainsi l’attention sur une expérience mentale. Sa photographie est une photographie de perception qui explore ce qui est ressenti plutôt que ce qui est immédiatement visible. Dans une photographie composite libérée du point de vue unique de la représentation indiciaire, un vocabulaire visuel nouveau peut émerger. Une combinaison subtile de multiples perspectives, de différentes sources de lumière, et distances, est utilisée pour produire une désorientation du regardeur. Les paysages sont ambivalents, familiers et pourtant non identifiables. Ce travail sonde notre relation avec un monde globalisé marqué par la perte de certitudes et une impression d’ensemble de non-lieux (au sens géographique). Il construit un pont lié à ce dont on a fait l’expérience entre le soi et l’environnement, mélangeant le paysage physique et le paysage de l’esprit. Comme l’a énoncé le critique d’art George Melrod, « les œuvres existent dans un entre-deux, encore dans les limbes, entre fiction et document, entre virtuel et réalité physique ». Le collectionneur William M. Hunt a inventé un nouveau mot pour définir ses œuvres : « e-scapes » (1).
Lauren Marsolier vit et travaille à Los Angeles. En 2015 elle était invitée à une table ronde à la Tate Modern à Londres sur le sujet du paysage contemporain en photographie avec Thomas Struth et d’autres artistes renommés. Ses œuvres sont entrées dans les collections du Los Angeles County Museum of Art, du Center for Creative Photography à Tucson et du Phoenix Art Museum. Sa monographie Transition publiée par Kerber Verlag a reçu le International Photography Awards 2015 First prize dans la catégorie livres d’art. Marsolier a reçu le prix 2013 du Houston Center for Photography Fellowship Award, suivi d’une exposition personnelle dans l’institution. En 2013 elle participa à l’exposition Landmark : The Fields of Photography, organisée par William Ewing à Somerset House à Londres. En 2013 le British Journal of Photography l’a distinguée comme l’une des 20 photographes à voir. Elle a été aussi sélectionnée en 2012 par la Humble Art Foundation dans les « 31 Women in Art Photography ». Les magazines Artforum, Art LTD, the Huffington Post…ont publié des articles sur ses expositions.
(1) Here. Now. Nowhere. Essai par William M. Hunt publié dans Transition – Lauren Marsolier, Kerber Editions