Ce site utilise des cookies pour améliorer l'expérience de navigation et pour récupérer des statistiques de fréquentation. En poursuivant sur notre site web, vous acceptez notre politique de confidentialité
Kiyoshi NAKAGAMI - Epiphany II
Communiqué de presse
Galerie Richard présente la septième exposition personnelle de Kiyoshi Nakagami à la galerie intitulée Epiphanie II du 18 décembre 2015 au 31 janvier 2016. L’exposition est le deuxième volet de son exposition à la galerie de Paris en 2014.
“En tant que peintre il n’y a rien de plus difficile que de représenter la lumière. Ceux qui y arrivent sont les plus grands peintres, les plus grands artistes’’. – Kiyoshi Nakagami
Il est peu impressionné par la plupart des artistes contemporains excepté James Turrell qu’il assiste pour ses installations au Japon. Comme Turrell le sujet de ses œuvres est la lumière. Le regard se concentre sur la disposition de la lumière dans le tableau, sa densité qui varie d’une peinture à l’autre, et bien sur sa dispersion dans l’espace sombre. La lumière se propage sous la forme d’un dégradé parfait, somptueux. Au dessous du point lumineux, la lumière doit traverser une matière indéfinie, vaporeuse. Cette capacité de reproduire si magistralement les effets de diffusion de la lumière en peinture n’a pas d’équivalent.
Sa première exposition à New York en 2012 a fait l’objet de son premier article dans Artforum par Donald Kuspit : “En conséquence, Nakagami “peint” en déposant son acrylique sur la toile, la déplaçant d’un endroit à l’autre et permettant à la gravité de mouvoir le pigment qu’il a “enrichi” de mica or. Les oeuvres qui en résultent sont remplies d’ondulations méticuleuses évoquant des cascades de lumière sans trace de pinceau. Cette absence de geste pictural suggère aussi le travail de Neuman, rappelant les moyens par lesquels il a essayé de ne pas encombrer l’expérience de couleur pure. De même pour Nakagami, l’enlèvement de la main du créateur est pensé pour faciliter la contemplation méditative” (1).
Parce qu’il considère que l’être humain ne dirige pas la nature mais qu’il en fait partie, il laisse développer sur sa toile des phénomènes naturels. « Nakagami ne reproduit pas la lumière du monde naturel. La lumière de ses peintures existe seulement en peinture. La conscience de l’artiste du temps, du moment concentré pendant lequel la lumière se manifeste, est étroitement associé avec la surprise de rencontrer quelque chose d’éphémère et de sublime » (2). Nakagami n’imite pas la nature; il permet aux phénomènes naturels de se générer sur la toile créant des ordres spontanés que l’on rencontre dans la nature.
Nakagami est né à Shizuoka en 1949. Ses oeuvres sont dans la collection du Musée national d’art moderne à Tokyo. Elles sont en ce moment dans l’exposition Dawn of Gods au Musée prefectural d’art modene d’Oita jusqu’au 24 janvier 2016. En 2016 il participera à l’exposition de groupe L’avènement de Rinpa au Musée municipal d’art de Kyoto du 14 janvier au 14 février 2016.
(1) Kuspit, Donald. Kiyoshi Nakagami – Galerie Richard, Artforum, décembre 2012, p.278-279
(2) Yamanashi, Toshio. On the New Work of Kiyoshi Nakagami: Light from Afar, in catalogue Kiyoshi Nakagami, Museum of Modern Art, Kamakura & Hayama, p.15